Les conséquences du changement climatique sur les rendements de maïs

L’une des conséquences du changement climatique est la sécheresse telle que nous l’avons vécue cet été. Cette sécheresse persistante est néfaste pour la nature. L’ensilage du maïs produit du dioxyde de carbone. Mais lorsque l’été est très chaud et sec, cela dégage également des gaz nitreux. Cela a notamment été le cas dans le silo de maïs à Wekerom (Hollande) d’où des vapeurs colorées se dégageaient.

Sécheresse

Le maïs demande peu d’eau pour pousser. Durant les premières semaines de croissance, un certain niveau de sécheresse est même bénéfique car cela oblige les racines de la plante à chercher de l’eau plus en profondeur. Plus les racines sont développées, plus le plant de maïs résistera à la sécheresse. Mais lorsque les plants de maïs fleurissent et forment leurs épis, ils ont besoin d’eau. La sécheresse raccourcit la période de floraison du maïs, ce qui réduit la fertilisation. Résultat : peu d’épis se forment et le rendement en amidon est faible. La quantité de précipitations est ainsi déterminante pour la qualité finale du rendement de maïs. Face à la rareté des pluies actuellement induite par le réchauffement climatique, le rendement de maïs ne peut que baisser.

Innovation

Les entreprises spécialisées dans la sélection et la production de semences voient les régions de culture changer partout dans le monde. Le réchauffement climatique nous oblige à étudier des variétés plus résistantes, notamment à la sécheresse et d’autres circonstances extrêmes, capables de mieux prospérer. Toutefois, la sélection est un travail de longue haleine qui peut prendre dix à quinze ans.
Les sociétés qui travaillent à ces semences de maïs recherchent des variétés plus résistantes à la sécheresse, comme le maïs Dente. Le Vlaams Instituut voor Biotechnologie (VIB) et l’Université de Gand mènent de telles recherches. Ils étudient si la technique de sélection peut faire évoluer les plants de maïs afin qu’ils résistent mieux à la sécheresse. Les scientifiques étudient notamment si, malgré un climat et un sol différents, certaines caractéristiques génétiques de plantes africaines peuvent être transmises à d’autres plantes.

Ensilage

Il est essentiel d’ensiler correctement le maïs broyé dans un silo-couloir qui abrite le moins possible de parties vertes de la plante. En effet, la présence d’une quantité excessive de morceaux de la plante dans le maïs broyé favorise la formation de gaz. Si malgré tout, des gaz se forment, l’Université de Wageningen conseille d’évacuer les gaz par les côtés du silo. Le maïs peut être utilisé pour l’alimentation du bétail, même si des gaz se forment.

Un silo-couloir adapté

Le climat change : la production d’une bonne récolte devient plus chère et plus difficile. Un bon fourrage grossier est essentiel et améliore notamment la production laitière de vos vaches. Pour réduire les pertes et limiter l’achat de fourrage supplémentaire, il est important de disposer d’un bon silo-couloir. Un silo-couloir de haute qualité comporte trois avantages majeurs :

1. Diminution des pertes de fourrage grossier et baisse de 5 à 10 % des coûts élevés de fourrage pour un élevage de vaches laitières de taille moyenne.
2. Meilleure conservation du fourrage grâce à un compactage optimal.
3. Un bon fourrage grossier génère une production laitière plus élevée et de meilleure qualité.

Conseils

Vous avez besoin de conseils pour choisir un bon silo-couloir pour le stockage du maïs ? Pour plus d’informations ou des conseils sans engagement, n’hésitez pas à contacter nos conseillers agriculture.